Accueil : à la découverte de la Gaule romaine et de ses habitants

Arc de Germanicus - panoramio.jpgNîmes, Musée de la Romanité (46557049995).jpg
OUVERTURES (Arc de Saintes) sur la
Gaule romaine et …
… ses habitants (famille d’Iulia Privata, à Nîmes)

Ce site, résultat d’une passion dévorante (en autodidacte) et ancienne, a pour objectif de vous faire découvrir la France d’il y a 2 000 ans, la Gaule romaine et ses habitants. (Auteur du site : L. Ghiglione, enseignant).

  • SOMMAIRE :
  • Vous trouverez d’abord cette page d’accueil et de nouveautés (plus bas ; sur les expositions, découvertes récentes et ouvrages parus ou à paraître).
  • Une page consacrée à un inventaire (très dense…) des inscriptions de Gaule mentionnant des Gallo-Romains (plusieurs milliers de noms), leurs métiers, fonctions, âges... ainsi que quelques notions d’épigraphie. C’est la page « annuaire des Gallo-Romains ».
  • Une partie « Promenades dans la France gallo-romaine«  est une invitation à la ballade et au tourisme en recensant à peu près tout ce qui est visible, de cette période romaine, en France. Il se présente sous la forme de 14 fiches par zones géographiques.
  • Un fichier « Au fil des années » : c’est une chronologie très complète (de 20 pages !)
  • De nombreuses fiches (pages) « aide-mémoire » sur de très nombreux sujets réalisés grâce aux données les plus récentes de l’archéologie, de l’épigraphie, des ouvrages d’auteurs reconnus : 
Fiche ROMANISATION
Fiches CADRE POLITIQUE ET ADMINISTRATIF (présence impériale ; « tour des Gaules » -provinces et cités- ; statut des cités ; « Trop de fonctionnaires ? »)
Fiche ARMEE EN GAULE (« Engagez-vous, engagez-vous »)
Fiches AMENAGER LE TERRITOIRE (le cadre de vie -villes et campagnes- ; se déplacer)
Fiches ENVIRONNEMENT (les animaux et les hommes ; « les Gallo sont-ils écolos ? »)
Fiche MONDE DES DIEUX (des dieux, des prêtres et des temples)
Fiche MONDE DES MORTS (« Aux dieux Mânes » ; des textes entre rires et larmes)
Fiches POPULATION (la population ; « généagallo-romains » ; mobilité en Gaule -migrations-)
Fiches SOCIETE (la population ; les « deux cent familles » ; « les cadeaux entretiennent l’amitié » -l’évergésie- ; les femmes ; les enfants ; les esclaves et affranchis)
Fiches VIVRE EN GAULE AU QUOTIDIEN (une journée de Gallo-Romain ; comment s’habiller, se préparer, de bon matin ! ; bijoux et parures)
Fiches SOIN et EDUCATION (comment se soigner ? ; l’instruction)
Fiches LOISIRS ET FAITS DIVERS (l’addiction aux loisirs ; vices, vertus et faits divers)
Fiche METIERS
Fiches ART (peintures, mosaïques, bronzes, sculpture)

COTE NOUVEAUTES !

EXPOSITIONS DU MOMENT :
Alise-Sainte-Reine : au Museoparc (O Sport, des jeux pour les dieux, 22 mars au 30 novembre 2024)
Bavay : Construire malin, construire romain (jusqu’au 5 novembre)
Corseul : Le cheval à tout faire, les usages du cheval dans l’Empire romain (jusqu’au 13 juin 2024)
Nissan-lez-Enserune : En route ! La voie Domitienne des Pyrénées au Rhône (jusqu’au 19 mai 2024)
Paris : Dans la Seine, objets trouvés de la Préhistoire à nos jours (à la crypte de ND, à partir du 24 janvier)
Rézé : Gladiateurs (jusqu’au 22 septembre 2024)
-Saint-Germain-en-Laye :  « D’un monde à l’autre : Autun de l’antiquité au Moyen-Âge » (jusqu’au 17 juin 2024)
Saint-Paul-Trois-Chateaux : Vivre et mourir en Tricastin (jusqu’en 2024)
Vendeuil-Caply : La dolce Villa, vivre à la romaine dans les campagnes du nord de la Gaule (jusqu’au 22 septembre 2024)


ACTUALITES DES MUSEES ARCHEOLOGIQUES : Autun (musée Rolin rouvre en 2024) ; Lucciana en Corse (nouveau musée du site de Mariana) ; Mende (réouverture du musée du Gévaudan) ; Montmaurin (nouveau musée) ; Vienne (musée lapidaire de l’église Saint-Pierre ferme pour rénovation jusqu’en 2027)
LIVRES SORTIS RECEMMENT :
-Atlas archéologique de la France (Tallandier-INRAP)**
-ArchéoCotentin, tome 2**

Les lettres Séquanes** (catalogue d’une exposition à Besançon)
-Revue du nord, hors-série : la province de Gaule Belgique*
-RAO sup : archéologie antique en Pays de la Loire**
-Aux marges de la Gaule* (de M. reddé, PHAE)


ET A PARAITRE BIENTOT !Fouilles à Marseille (17 mai ?) -Thermes antiques de Metz (16 mai ?) -Gallia 80-1, sur les Aqueducs de Lyon (20 juin ?) Atlas des guerres antiques (date inconnue, peut-être le 5 juin 2024 ?)
Et ceux qui ceux attendus ou annoncés parfois depuis très longtemps ! -Journées internationales d’archéologie mérovingienne sur la ville de l’Antiquité tardive et du Haut Moyen-Age ; un ouvrage d’Aupert-Dumasy sur les édifices de spectacle en Gaule (de nouveau annoncé puis plus rien…) ; un Atlas des villes des Trois Gaules de Dumasy (rien à signaler !) ; un ouvrage sur les agglomérations secondaires de l’Aquitaine romaine de Tassaux ; un guide archéologique du Limousin chez Ausonius (disparu du site) ; un ouvrage sur la Gaule romaine de Dumasy, Aubin, Vergain (aucune nouvelle !).
QUELQUES DECOUVERTES ARCHEOLOGIQUES
Bretagne :
Normandie :
Hauts de France/Ile-de-France : Arras (nécropole du 4ème s.) ; Meaulte (ferme et sépulture tardive)
Grand Est : Hochfelden (deux mausolées) ; Woippy (grande villa) ; Reims (nécropole de la rue Soussillon avec un sarcophage monumental et des cercueils cloués)
Pays de la Loire/Centre : Chartres (poursuite des fouilles du sanctuaire de Saint-Martin-au-Val) ; Rezé (de nouveaux quais)
Bourgogne-Franche-Comté : Port-sur-Saône (villa du Magny) ; Sens (nécropole au sud de la ville antique) ; Saint-Valérien dans l’Yonne (sanctuaire à 4 temples)
Nouvelle Aquitaine : Saint-Jean d’Angely (villa avec thermes) ; Saint-Georges-du-Bois (fouilles de l’amphithéâtre, le plus petit de Gaule, 62 x 53m)
Auvergne/Rhône-Alpes : Aoste en Isère (deux domus, une auberge, un dépôt monétaire en amphore…) ; Chamboret en Haute-Vienne (structure monumentale du 4ème s. autour d’une source) ; Laveyron dans la Drôme (villa vinicole)
Occitanie : Nîmes (un quartier périphérique sud avec un cimetière) ; Narbonne (fouille du 15 quai d’Alsace avec des entrepôts possibles)
Provence Alpes Côte d’Azur et Corse : Bastia (2 maisons de l’Antiquité tardive 4-6ème) ; Beaucaire (base d’une pile funéraire et probable villa) ;
Puy-Sainte-Réparade (fermes et villa du vallon de Régine)

A NOTER ! Le titre du site, les « Gallo-Romains » a été choisi par facilité et commodité (il est très utilisé) mais je reconnais volontiers que « gallo-romain » est une expression créée au XIXème s. (vers 1830) par des historiens qui rêvaient d’une fusion réussie de deux peuples très différents, les Gaulois et les Romains, dans le cadre du récit fondateur de la nation. Cette expression, trompeuse, est remise en cause. L’équivalent n’existe pas en Espagne (les Celtibèromains !) ou en Egypte (les Egyptoromains !)… Donc, ce sont toujours des Gaulois qui acceptent ou subissent la romanisation et vivent avec  des Romains installés en Gaule.

SOURCES

  • Les principales sources utilisées (la bibliographie indicative est ici incomplète mais que l’on se rassure, de nombreuses autres bibliographies se trouvent sur la plupart des fiches) :
 L’archéologie : L’archéologie renouvelle continuellement les connaissances, tant par des découvertes spectaculaires ou médiatiques que par des trouvailles, en apparence « insignifiantes » qui donnent de nombreuses informations sur la vie quotidienne, les rites funéraires ou le commerce, par exemple.
Bibliographie indicative : la série des « fouilles et découvertes » de Ouest-France et de l’INRAP (plusieurs régions parues puis plus rien depuis 2015 …) ; les sites internet de l’INRAP et ADLFI ;  la revue Gallia ; les revues archéologiques de différentes régions (Ouest, Est, Picardie, Centre, Limousin, Aquitania, Narbonnaise…) ;  les BSR (bilans Scientifiques Régionaux) publiés de façon très irrégulière et parfois caricaturale (des régions n’en n’ont pas -Bretagne, Corse, Franche-Comté, Lorraine, Ile-de-France-, d’autres les ont remplacé par des plaquettes ou des « Journées »…) par les services régionaux d’archéologie des DRAC (mais, beaucoup sont accessibles en ligne) ;  des revues généralistes comme Archéologia, l’Archéologue, Archéo-Théma (hélas disparu) ; le site « artefacts » qui liste les petits objets archéologiques… 
L’iconographie : Sculptures, peintures, mosaïques… sont utiles pour se représenter le décor des habitats et monuments publics mais aussi des cimetières (avec les stèles funéraires). 
Bibliographie indicative : le « Recueil général des bas-reliefs, statues et bustes de la Gaule romaine » d’Emile Espérandieu, paru de 1908 à 1938 (11 volumes puis ajout de 4 autres) maintenant remis à jour par le Nouvel Esperandieu (depuis 2003, à la fois des ouvrages et sur internet) ; le « Recueil général des mosaïques de la Gaule »(depuis 1957)…
 L’épigraphie : Les inscriptions sont, certes, souvent fragmentaires, « expéditives » dans leur formulation, trompeuses (les esclaves, les femmes, les enfants ne sont pas absents mais moins nombreux que les affranchis, les hommes, les notables…) mais elles apportent des données précises sur le réseau routier (bornes), les pouvoirs publics (administration d’état ou locale), la vie économique (les marques, déjà…), la société et l’image qu’elle veut donner, les cultes… Un exemple, les magistrats, prêtres et divinités des Gaules, sont connus presque uniquement grâce à l’épigraphie (les sources littéraires en citent bien peu).
Bibliographie indicative : l’ancien CIL (Corpus Inscriptionum Latinarum) avec les tomes 5, 12 et 13 pour les 25 000 inscriptions des Gaules et les tomes 16 et 17 pour les diplômes militaires et les bornes routières ;  l’Année épigraphique (depuis 1888 mais attention au curieux décalage de dates) ; les Inscriptions Latines de Narbonnaise ou d’Aquitaine (à parution lente ; recueils rares ou inexistants pour les autres provinces) ; les sites internet « manfredclauss » ou « petrae » pour l’épigraphie
Les sources littéraires antiques : Elles sont plus nombreuses que l’on pense généralement. Certains auteurs sont très célèbres comme Jules César (sa guerre des Gaules est un classique), Strabon (le livre IV de sa Géographie décrit la Gaule sous Auguste), Pline l’Ancien (de nombreux passages concernent l’économie et la nature des Gaules dans sa monumentale encyclopédie), Tacite (le discours de l’empereur Claude en 48 se trouve dans les Annales et la guerre civile de 69-70 est détaillée dans les Histoires), Suétone (des anecdotes dans sa Vie des Césars), Dion Cassius (plusieurs passages dans son Histoire romaine, écrite au début du IIIème s.). Pour l’Antiquité tardive, des ouvrages d’historiens (Ammien Marcellin ou l’énigmatique Histoire Auguste -peut-être de Nicomaque Flavien, à la fin du IVème s.-), des discours (les Panégyriques latins, les œuvres de l’empereur Julien), des lettres (d’Ausone ou de Sidoine Apollinaire), des listes administratives (Notice des dignités, Notice des Gaules) et des codes de lois (dits Théodosien puis de Justinien, mais reprenant toutes les lois  antérieures) complètent utilement nos sources.
Bibliographie indicative : Les éditions des Belles Lettres en publient beaucoup et le site internet « remacle.org » offre à la lecture la plupart de ses sources.             
La bibliographie générale complémentaire actuelle
 La « Carte archéologique de la Gaule » dite CAG (depuis 1988 et bientôt achevée, semble-t-il ; mais incroyable, une collection qui arrive à son terme !!!) ; Les « Gaules » d’A. Ferdière, Armand Colin, 2005 (excellente synthèse mais envahie de notes ; une nouvelle édition serait une excellente idée) ; « Les Gallo-Romains » de G. Coulon, éditions Errance, 2006 ; « La France gallo-romaine » de M. Monteil et L. Tranoy, La Découverte, 2008 ; « Les gallo-romains » d’Y. Burnand, Que-Sais-Je, PUF, 1996 ; « La vie quotidienne en Gaule pendant la paix romaine » de P-M. Duval, Hachette, 1952 ; « Manuel d’archéologie gallo-romaine » d’A. Grenier, Picard, 7 volumes, 1931-1960 ; « Atlas des villes, bourgs, villages de France au passé romain » de R. Bedon, Picard, 2001 ; « Les campagnes en Gaule romaine », d’A. Ferdière, Errance, 1988 ; les « guides archéologiques de la France » (à parution très lente !) ; les quatre ouvrages des éditions Picard sur les provinces de Narbonnaise (s’arrête curieusement au IIIème siècle et une réédition semble nécessaire !), Aquitaine (très bien), Lyonnaise (très bien) et Belgique (plus léger, avec de grandes illustrations et peu de textes ; dommage qu’un 5ème ouvrage ne parle pas des provinces alpines et des deux Germanies) ; les guides archéologiques de l’Aquitaine et du Midi-Pyrénées d’Ausonius (remarquables, puis plus rien depuis 2010…) ; des recherches universitaires (celle d’Aurélien Blanc sur la société locale du Massif central, par exemple, ou d’autres sur le site « thèses ») ; des ouvrages grand public comme « Voyage en Gaule romaine » de G. Coulon et J-C. Golvin, Actes Sud, réédition 2016 …
Tout cela intrigue : beaucoup de collections commencées et non terminées, beaucoup de dispersion des connaissances, beaucoup de répétitions (pourquoi mettre les inscriptions de l’Aquitaine à la fois dans des ouvrages et sur petrae ?; pourquoi faire de même pour les sculptures -Nouvel Esperandieu- ? ), beaucoup de sujets trop traités et d’autres  jamais  ! Beaucoup de revues archéologiques sont accessibles sur internet sur trois sites (« revues.org » ; « persée.fr » ; « cairn.info » avec de curieuses répétitions… A quand un seul site pour tout regrouper pour un côté pratique évident !).  

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